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Les moyens de communication pour sensibiliser au développement durable
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Les moyens de communication pour sensibiliser au développement durable
Les moyens de communication pour sensibiliser au développement durable
Introduction :
I)La communication environnementale
A)La spécificité de la communication environnementale
B)Les commandements de la communication environnementale
C)Les outils spécifiques pour crédibiliser une communication environnementale
C-1) La labellisation des produits
C-2) Les écobilans ou analyse de cycle de vie d’un produit
C-3) Les éco audits et les éco diagnostics
C-4) Le plan environnement
C-5) La carte environnement
C-6) Le rapport annuel environnement
C-7) Le règlement Européen éco audit
D)La formation pour mieux gérer l’environnement
D-1) La formation et l’éducation
D-2) Sensibilisation aux problèmes environnementaux
II)La communication environnementale et ses déclinaisons
A)Environnement et communication institutionnelle
A-1) Le mécénat
A-2) La mise en place d’une opération de mécénat concernant l’environnement
B)Environnement et communication interne
B-1) Les moyens d’action
C)Environnement et communication de crise
C-1) Avant la crise
C-2) Pendant la crise[1]
C-3) Après la crise
III)Actions de la communication environnementale au niveau des organismes environnementaux
A)La politique de la communication environnementale du ministère de l’environnement
A-1) Exemple
A-2) Les relations publique
B)La politique de la communication environnementale des collectivités territoriales
B-1) Exemple
B-2) Les relations publiques
C)La communication environnementale des associations et fondations
C-1) Exemple
D)La politique de la communication environnementale des entreprises
D-1) Exemple
Conclusion :
Introduction :
La gestion de l’environnement est aujourd’hui considérée de manière quasi unanime comme une nécessité, voire une priorité. Il n’est plus un gouvernement ou un élu, à quelque niveau que ce soit, qui n’ait un discours, sinon une action, en matière d’environnement ou d’écologie.
Au-delà des discours souvent démagogues, du militantisme parfois extrémiste et des ambitions politiques, une réelle prise de conscience s’est développée en quelques années à tous les échelons de la société : il est indispensable de préserver dès maintenant notre avenir en exploitant de manière raisonnée les ressources naturelles (faune, flore, minerais, eau…) afin de permettre un développement durable de notre société. L’enjeu est donc de taille : pouvoir vivre demain comme aujourd’hui sinon mieux.
Ainsi, le concept d’environnement apparaît toujours associés à une problématique. Celle-ci peut être des plus diverses (pollution, diminution du patrimoine génétique, ressources alimentaires, paysage…) mais montre toujours une interaction entre le milieu naturel et l’activité humaine.
Le développement durable s’agit d’un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Il associé un volet environnemental ou écologique, un volet économique et un autre social et culturel, indissociablement liés.
Le développement durable se décline sous la forme d’une analyse globale qui suppose résolues les contradictions entre développement, économie et protection de la nature.
Le développement durable véhicule un certains nombre d’aspects positifs, de réflexions autour de l’objet nature, des ressources, de protéger la nature et de réduire les pollutions, comme il s’interroge sur la situation des pays du sud, sur leur aptitude à intégrer ce développement durable à leur évolution économique en cours ou à venir, sur les relation Nord/Sud.
Le développement durable c’est, en principe et tout à la fois, modifier les modes de production, faire évoluer les pratiques de consommation, mais aussi pour chacun (du citoyen à l’industriel) adapter ses actes au quotidien afin de préserver la qualité et la diversité du cadre de vie, des ressources et de l’environnement.
Avec le développement durable, il s’agit en réalité de rechercher les moyens de concilier des intérêts parfois divergents qui sont la préservation de l’environnement envisagé sur le long terme, la satisfaction de besoins sociaux, souvent à court terme, et le réalisme économique.
Pour parvenir à un développement durable, la protection de l’environnement doit faire partie intégrante du processus de développement et ne peut être considérée isolément.
Désormais, six axes principaux caractérisent l’environnement : le développement durable, la consommation durable (responsabilité et responsabilisation des consommateurs), l’aménagement, les états de santé des écosystèmes et de la population et enfin la communication.
L’environnement fait l’objet d’enjeux politiques, économiques et sociaux, donc un domaine complexe en perpétuelle évolution. Les différents acteurs de la société se sont progressivement positionnés sur ce thème et ont voulu exprimer leurs résolutions et leurs actions, c’est là qu’intervient la communication environnementale qui s’articule autour des notions de consensus, de dialogue, de partenariat, de pédagogie et d’éthique.
La communication environnementale travaille sur l’image mais aussi sur le changement de comportement vis-à-vis de l’environnement ; elle doit s’efforcer d’établir des relations de confiance et s’appuie principalement sur les relations publiques au sens large.
Le rôle de la communication est, en général, de rendre les choses claires et accessibles, de permettre des appropriations et de favoriser les échanges qui ne vont pas toujours de soi.
La sensibilisation du public aux problèmes d’environnement a commencé avec les catastrophes écologiques provoquées par des activités industrielles : (accident pétrolier du Torrey Canyon, accident chimique de Seveso, accident nucléaire de Tchernobyl et la marée noire de l’Erika…)
Cette sensibilisation s’est renforcée et élargie avec les menaces, retransmises par les médias, de réchauffement de l’atmosphère, de pollution des eaux, de radioactivité, des aliments « OGM » et avec des catastrophes dont on se demande si elles sont vraiment naturelles : (tempêtes, inondations…).
L’objectif de ce mémoire, c’est d’essayer de mettre en évidence, les différents moyens de communication afin de sensibiliser au développement durable, en étalant le sujet au niveau des différentes institutions : ministères de l’environnement, des associations et fondations, et enfin des entreprises.
I)La communication environnementale :
La médiatisation croissante des problèmes environnementaux voit aller de pair les dégradations constatées de jour en jour sur l’environnement et le rôle toujours plus prégnant de la communication.
Le champ médiatique touche les instances politiques, la recherche, les entreprises, et bien sûr les consommateurs et citoyens.
A) la spécificité de la communication environnementale :
La communication s’adresse, en priorité, aux pouvoirs publics et à l’opinion publique ; pour être efficace, elle doit être fondée sur une politique de communication interne cohérente. Donc communiquer, convaincre, expliquer est aussi important que faire, produire réaliser.
Une politique de communication environnementale doit être basée sur es réels investissements et sur les notions de dialogue et d’information. Elle est indispensable dans les industries car elle permet de maîtriser le sentiment de crainte souvent lié à des dangers associés aux activités industrielles.
La communication environnementale touche la majorité des publics de l’entreprise : clientèle, personnel, autorités politiques et économiques, grand public et associations de protection de la nature.
Cependant la communication environnementale dispose de certaines caractéristiques et ou/ spécificités :
* La communication environnementale portant sur un produit est double car elle concerne les caractéristiques du produit mais ajoute la notion de protection de l’environnement,
* La communication environnementale est plus didactique, elle utilise plus de rédactionnels et de publi-reportages,
* Le thème de l’environnement permet une stratégie de mobilisation en communication interne et d’image en communication externe,
* Une bonne politique de communication environnementale se doit de mener, de pair, l’interne et l’externe.
La gestion de la communication sur l’environnement s’inscrit nécessairement dans l’avenir. C’est là une des caractéristiques essentielles de la communication sur l’environnement.
Le schéma directeur de communication environnementale est très classique :
L’état de l’opinion
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Le rappel de l’objectif stratégique
▼▼▼
La caractérisation de la cible
▼▼▼
Les messages et les moyens
▼▼▼
L’évaluation des actions
B) Les commandements de la communication environnementale :
* La communication environnementale doit tenir compte de la complexité de l’environnement, notamment de la multiplicité des acteurs, de leurs statuts et des paramètres ressources qui décrivent et font fonctionner les écosystèmes humains.
* L’individu est l’élément indispensable de la communication environnementale. Il intervient par sa diversité comportementale et culturelle. Les modifications sociales s’effacent au profit des identités culturelles qui relient chaque individu à son environnement local.
* La communication environnementale cherche à impliquer l’individu, elle s’appuie sur une communication de proximité qui peut aller jusqu’ une communication porte à porte. Elle fait donc appel aux concepts de dialogue, de participation, d’interactivité et de partenariat.
* la finalité et l’évaluation de la communication environnementale s’établissent en fonction de changement durable du comportement des citoyens. Le phénomène d’individuation des sociétés modernes isole chaque individu de ses références et de son appartenance à des groupes sociaux et explique que son comportement soit devenu décisif dans la protection de l’environnement.
* Le temps constitue une ressource essentielle de la communication environnementale. La recherche de l’adhésion d’un nouveau comportement des individus par rapport à l’environnement implique que ceux-ci aient le temps d’évoluer. L’unité de temps se compte en années, la mémoire joue un rôle important : c’est un lien entre le passé, le présent et le futur. L’événementiel dans la communication environnementale n’a de sens que s’il est incorporé dans une stratégie à long terme comme une relance au sein de processus continus.
* La communication interne conditionne la communication environnementale. L’entreprise, les structures institutionnelles doivent s’assurer que l’encadrement et les salariés se sentent concernés par l’environnement pour éviter de discréditer leur politique de communication environnementale auprès du monde associatif et des médias. La protection de l’environnement implique une modification du comportement des citoyens mais aussi des entreprises et le management environnemental apporte une réponse conceptuelle et méthodologique.
* Les éco-outils basés sur le volontariat constituent le champ technologique de la communication environnementale. Issu de la recherche d’un éco_label européen, ils répondent à l’incapacité pour l’Union européenne faire respecter des conditions identiques d’application des réglementations. Pour l’industriel respectueux des réglementation européennes, les éco-outils peuvent représenter un plus pour son image de marque. Le respect des lois de la concurrence explique que les éco-outils s’orientent progressivement vers une normalisation. De plus, les éco-outils, répondent au développement de l’individuation et apporte à chaque partenaire une référence, une garantie sur la qualité de ses produits et de ses prestations.
* La communication environnementale amène une restructuration du fonctionnement des sociétés en réseaux interactifs qui substituent aux structures pyramidales hiérarchisées. Les nouvelles lois environnementales mettent en exergue la responsabilité des décisionnaires d’informer, mais aussi de créer une structure de recherche de consensus pour optimiser les relations et les objectifs des acteurs, quitte à modifier ou moduler leurs positionnements.
* Le rôle du monde de l’éducation est systématiquement mis en avant dans la communication environnementale. C’est par l’éducation que se formeront les comportements des citoyens de demain. L’éducation est un champ privilégie pour la communication environnementale.
* Au fur et à mesure que l’homme accède à la complexité, il perd la possibilité d’évaluer la station et ne peut répondre à ce problème qu’en faisant référence à l’éthique. Cette dernière permet aux acteurs de l’environnement de combiner le fonctionnement local de l’environnement et la stabilité de l’environnement planétaire. Faire des petits gestes pour l’environnement procède d’une éthique et d’une solidarité mondiale. Eco-citoyenneté, environnement, développement durable, consommation durable et entreprise citoyennes constituent les bases d’une nouvelles éthique qui encadre et finalise la communication environnementale.
C) Les outils spécifiques pour crédibiliser une communication environnementale :
Les consommateurs demandent une définition claire des produits ayant un impact environnemental minimum et une information objective qui autorise un choix raisonné. Les industriels, quant à eux, veulent des règles claires et applicables à tous les professionnels, pour permettre une concurrence saine et loyale assurant la libre entreprise.
La mise en place d’une politique de transparence et d’information sur les investissements et les stratégies liées à la protection de l’environnement est nécessaire, aussi bien à l’interne qu’à l’externe. La transparence et la nécessité de fonder la communication environnementale sur des réelles actions de l’entreprise ne sont pas toujours faciles étant donné l’évolution rapide des contraintes juridiques, l’ampleur des investissements financiers nécessaires et les attentes de l’opinion publique.
Pour permettre en place leur stratégie environnementale et crédibiliser leur communication environnementale, les responsables ont, à leur disposition, différents moyens et éco-outils qui sont :
C-1) La labellisation des produits :
La labellisation permet de faire ressortir les qualités « écologique » du produit. Un label peut permettre de démontrer que l’entreprise tient ses promesses en faisant des produits moins nocifs pour l’environnement. De plus si l’entreprise a une politique de communication produit axée sur le thème de l’environnement, le label rassure les consommateurs et confirme les différents message émis sur la qualité du produit et son impact minimum sur l’environnement. Le label apporte une certaine crédibilité et favorise le respect des lois de concurrence.
Sous la pression des industriels et des consommateurs, un effort particulier porte donc actuellement sur la normalisation.
Le produit labellisé est un éco-produit. La notion d’éco-produit correspond à la recherche de la maîtrise des interactions d’un produit avec l’environnement à tous les stades de son cycle de vie. L’élaboration d’un éco-produit s’appuie essentiellement sur les secteurs industriels pour contrôler à la source les impacts des activités industrielles et humaines sur l’environnement.
C-2) Les éco-bilans ou analyses du cycle de vie d’un produit :
Le terme éco-bilan désigne actuellement l’analyse de cycle de vie d’un produit, qui est divisé schématiquement en cinq étapes : extraction des matières premières, production, distribution, consommation et élimination.
L’éco-bilan caractérise l’impact d’une activité industrielle sur l’environnement à un moment donné. Il dresse un inventaire analytique de l’impact sur l’environnement du produit aux différents stades de son cycle de vie et fait apparaître les points forts et les points faibles en ce qui concerne les pertes de matière et d’énergie.
De plus, l’éco-bilan permet de mettre en évidence les éventuelles faiblesses des produits, puis de les corriger, pour pouvoir valider leur conformité au cahier des charges du processus d’éco-labellisation de la marque « NF environnement ».
L’éco-bilan met également en relief les points forts et peut devenir alors un support de communication.
C-3) Les éco-audits et les éco-diagnostics :
L’audit d’environnement, ou éco-audit, est un outil de gestion destiné évaluer les performances d’un dispositif environnement mis en place par une entreprise. Il s’agit notamment d’examiner l’organisation, les systèmes de gestion et les équipements, afin de contrôler régulièrement le respect des politiques établies et des réglementations en vigueur.
D’autre part, l’audit permet de connaître parfaitement les atouts et handicaps de l’entreprise en matière d’environnement et donc de pallier aux imprévus qui peuvent avoir des conséquences très lourdes au niveau de l’image de l’entreprise.
C-4) Le plan environnement :
Les plans environnement, de portée souvent générale, sont proposés par des collectivités territoriales (municipalité, département, région), des ministères, voire par des entreprises. A partir d’un diagnostic des problèmes d’environnement, ils proposent les grandes lignes d’un programme d’action pour ces organisations.
Les grands points technique abordés sont en général : la gestion des déchets, la lutte contre le bruit, les moyens de transport, le réaménagement du paysage. Un autre aspect important de ces plans est l’information des populations sur les moyens de préserver simplement l’environnement.
En matière de communication environnementale, ce plan est un véritable outil de communication, ses grands axes sont publiés puis diffusés aux différents publics de l’entreprise : presse, partenaires économiques et professionnels, autorités administratives et politiques, salariés…
C-5) La charte environnement :
La charte environnement a un rôle important pour la communication institutionnelle. Elle affirme la culture de l’entreprise et ses valeurs fondamentales. De plus, elle contient les lignes directrices de la politique de l’entreprise.
C-6) Le rapport annuel environnement :
La publication annuelle d’un rapport sur l’environnement permet à l’entreprise de rendre crédible sa politique de communication environnementale. En effet, elle y expose ses différentes actions pour la protection de l’environnement et évalue ses résultats en la matière.
C-7) Le règlement européen éco-audit :
L’adoption de ce système de management environnemental est volontaire.
La normalisation européenne basée sur des démarches volontaristes permet de créer un « différentiel environnement » pour les fabricants des produits plus respectueux de l’environnement. Elle est donc mieux acceptée par les entreprises qui les considèrent moins anti-concurrentielles que les réglementations. Les éco-outils basés sur des démarches volontaristes semblent apporter une réponse aux problématiques conjointes de l’environnement et du marché.
D) La formation pour mieux gérer l’environnement :
L’éducation est un investissement dans le futur. Un projet de développement durable devrait prévoir l’éducation et la formation. L’éducation devrait viser une alphabétisation écologique, c’est-à-dire la capacité pour une personne d’intégrer les dimensions environnementales relatives à toute activité humaine dans le processus de décision au niveau individuel et collectif. L’alphabétisation écologique suppose des capacités de compréhension, de critique, d’action.
D-1) La formation et l’éducation :
Une des priorités pour permettre en application les principes du développement durable est bien sûr l’éducation : il faut forger une conscience écocitoyenne, c’est-à-dire faire émerger des femmes et des hommes qui ont à la fois la volonté d’être acteurs et celle de s’informer sur les enjeux et les pratiques, pour pouvoir se comporter de façon responsable par rapport à leur environnement. Car nous ne pourrons faire évoluer la situation actuelle sans une pleine adhésion et une forte mobilisation de la société.
On objecte souvent que la complexité des problèmes rend difficile cette éducation à l’environnement et au développement durable.
Cependant, les écocitoyens n’auront pas besoin de rentrer dans les arcanes des débats scientifiques les plus pointus pour se déterminer.
D’autant qu’il y a suffisamment de compétences scientifiques et pédagogiques, que ce soit parmi les enseignants, les ingénieurs ou les chercheurs, pour que toutes les connaissances, même les plus techniques, soient présentées de manière compréhensible et permettent un vrai débat. Mais cette éducation et cette information auxquelles chaque citoyen a droit, doivent être encouragées par les pouvoirs économiques et politiques.
D-2) Sensibilisation aux problèmes environnementaux :
L’éducation à l’environnement n’est pas une discipline en soi mais relève de plusieurs domaines qui donnent chacun leur éclairage, leur solution face au problème environnemental posé. Ainsi les élèves intègrent des connaissances théoriques et pratiques au fur et à mesure qu’ils les exploitent. Le contexte qui entoure cette prise de connaissance, puis les actions en découlant, amènent à des contacts extérieurs à l’école : la famille, la mairie, des experts, des entreprises, la région, les médias. Cela constitue un acte d’apprentissage en prise directe avec la vie réelle de la société et la responsabilisation des jeunes devant des projets, des réalisations, et face à des interlocuteurs, des partenaires. C’est une ouverture à l’échelon individuel et social d’une part, et à l’échelon local, régional, national, mondial d’autre part.
Cette ouverture rencontre des contraintes : cloisonnement des disciplines, charges horaires, réticences de divers natures, mais il faut les dépasser, car l’éducation à l’environnement c’est aussi une éducation par l’environnement, c’est une pédagogie de fond et de forme. Les disciplines doivent être au service de projets transversaux, motivants, ouverts sur le monde extérieur.
Le rôle de l’école est essentiel pour faire prendre conscience très tôt de l’enjeu qu’est l’environnement.
Les objectifs en sont de faire comprendre aux élèves les relations complexes de l’homme et de son milieu (géographique, économique, culturel, historique, biologique…), et de s’appuyer sur l’intérêt de la protection de l’environnement pour susciter un processus pédagogique engendrant chez les élèves, dynamisme, sens de responsabilités, initiatives, dans la résolution de problèmes réels liés à l’environnement.
II)La communication environnementale et ses déclinaisons :
A)Environnement et communication institutionnelle :
Il s’agit de communiquer sur des valeurs, la personnalité de l’entreprise ou de l’organisme concerné (collectivités territoriales, associations, fondations…). Son but est de construire l’image la plus positive possible mais aussi de créer un climat de confiance auprès des différents publics.
C’est un thème universel qui ne laisse personne indifférent, il touche toutes les couches de la population. C’est un thème que l’on peut qualifier de moderne car l’environnement fait appel au concept de nouvelles technologies propres. C’est un thème politique juridique, social mais aussi industriel, que certain qualifient de fédérateur. Il véhicule des valeurs bien spécifiques : les notions de naturel, d’authenticité, de solidarité, de proximité, de dialogue. C’est une valeur qui nous projette dans le futur, dans l’avenir. L’environnement évoque aussi la confiance, la responsabilité de chacun.
La communication environnementale met en valeur l’identité, la culture de l’entreprise ou de l’organisme concerné, elle sert de révélateur pour ses savoir-faire et ses valeurs. Cette communication doit être menée bien à l’interne qu’à l’externe.
Cette communication doit s’envisager sur le long terme car les concepts d’image, de confiance et d’identification demandent du temps. Une bonne image a un rôle interne de cohésion et d’identification et permet , à l’externe, d’établir des relations de confiance avec ses différents publics et partenaires, de se différencier des concurrents et de mieux s’insérer dans le tissu social, notamment par des actions de mécénat. En environnement, pour atteindre ces objectifs, la notion de transparence est importante, que ce soit à l’interne ou à l’externe. Une information claire et régulière par différents supports est indispensable. Cette volonté de transparence et d’information peut être soulignée par la publication des résultats et d’actions de l’entreprise ou de l’organisme en matière de protection de l’environnement. D’autres moyens existent : la création de chartes, de plans, de rapports environnement et l’utilisation des outils de communication interne.
A travers la communication institutionnelle, l’entreprise, l’association, les pouvoirs publics ou la collectivité territoriale fondent leur crédibilité et leur légitimité. Différents moyens sont à leur disposition : la communication interne, les relations publiques et les relations presse, le mécénat et la publicité.
A-1) Le mécénat :
Les actions de mécénat peuvent prendre différentes formes : l’attribution des bourses, l’organisation d’expositions, des actions de terrain, mettre en place une opération de produits-partages, des aides à des associations locales, un soutien technologique ou l’apport d’un savoir-faire, des opérations pédagogiques…
Le mécénat est donc une démarche sociale, son objectif est institutionnel.
Une opération de mécénat passe souvent par un partenariat entre l’entreprise et une entité qui peut être une association, une ONG ou une fondation.
Le mécénat en environnement présente un certain nombre de caractéristiques qui rejoignent celles de la communication environnementale en général :
·C’est un thème qui peut toucher tous les publics de l’entreprise, tout le monde se sent concerné par la protection de l’environnement ;
·C’est un thème qui peut être décliné de différentes manières et s’adapter à des différents publics et secteurs d’activité ; en effet, le choix du projet mais aussi le type de communication choisi peut être plus ou moins scientifique ou grand public, local ou national, voire international ;
·Les opérations de mécénat en environnement permettent souvent une communication locale dite de proximité importante : ce peut être l’occasion pour l’entreprise de s’insérer localement dans le tissu social, de valoriser son image et de créer un climat plus favorable autour, par exemple, un site industriel ;
·Ce mécénat a un impact souvent plus important quand l’entreprise s’implique vraiment et ce ne se contente pas de donner un financement ; en effet, l’environnement est souvent associé à l’idée que tout le monde peut et doit faire un geste pour le préserver ;
·Il s’inscrit dans la durée et permet donc une communication avant, pendant et après l’opération : en effet, il s’agit de montrer l’évolution du projet, ses différentes étapes et ses résultats ;
·Une opération de mécénat environnemental ne suffit pas pour acquérir une image verte, elle doit s’accompagner d’un réel engagement de l’entreprise (collecte sélective au sein de l’entreprise de certains déchets comme le papier et les cartouches d’encres de photocopieurs ou de d’imprimantes, lutte contre le gaspillage, mise en place de procédés de dépollution…), sous peine de créer un décalage entre la réalité et l’image que l’on veut donner.
A-2) La mise en place d’une opération de mécénat concernant l’environnement :
Le choix d’un projet de mécénat en environnement tient compte principalement de deux paramètres : la contribution à l’image de l’entité ou organisme qui veut le mettre en place et la contribution à la cohésion interne.
On peut retenir cinq étapes générales pour établir une opération de mécénat :
·Mesurer les attentes des publics internes et externes ;
·Evaluer les projets possibles et choisir l’opération ;
·Mettre en place une communication interne avant, pendant et après ;
·Mettre en place la communication externe ;
·Effectuer un bilan.
B)Environnement et communication interne :
Toute communication interne doit être menée de pair avec la communication externe. En effet, les deux images sont interdépendantes.
Toutes les informations doivent être diffusées à l’interne avant l’externe. L’adhésion du personnel et son implication sont indispensables pour asseoir l’image de l’entreprise, de l’association, de la fondation ou de la collectivité territoriale.
Dans les entreprises industrielles, le thème de l’environnement est très fédérateur pour le personnel car il est souvent couplé aux concepts de qualité et de sûreté. La participation active permet d’accroître la cohésion sociale et le sentiment d’appartenance. Pour être crédible à l’interne, l’entreprise ou toute autre structure doit prouver que c’est un engagement durable par des actions concrètes et régulières.
B-1) Les moyens d’action :
Il existe différents moyens et supports pour mettre en place une communication interne sur le thème de l’environnement : le journal ou la lettre interne ; une revue entièrement consacrée à l’environnement ; des outils spécifiques comme le plan environnement, la charte environnement et le rapport annuel environnement ; l’affichage ; la boite à idées, l’organisation des réunions participatives et la formation.
Différents types de formations sont adaptés : stages, séminaires, réunions, conférences. un autre aspect est important : le transfert d’expérience. Ce concept doit être inculqué dans la formation, il s’appuie sur la volonté de travailler en équipe. Il ne faut pas oublier que l’environnement est un domaine complexe nécessitant une approche globale et une multidisciplinarité qu’un seul individu ne peut maîtriser.
C)Environnement et communication de crise :
On parle souvent de communication de crise pour les entreprises. Mais celle-ci peut s’appliquer aux collectivités territoriales confrontées à un cas extrême de pollution.
Pour gérer une crise il faut avoir prévu une organisation, car bien gérer une crise , ou du moins bien s’y préparer et le faire savoir, c’est démontrer son savoir-faire (organisation, techniques, hommes…) et son sens des responsabilités. De nombreuses crises industrielles sont causées par des accidents ou incidents sur les lieux de production, qui ont un fort impact sur l’environnement.
L’objectif d’une communication de crise est d’enrayer cette dynamique et d’en atténuer les effets.
C-1) Avant la crise :
La première étape permet de prendre des mesures pour améliorer la sécurité et prévenir les accidents. Il s’agit, en quelque sorte, de faire un audit de risques et d’entreprendre les modifications nécessaires.
La deuxième étape consiste à prévoir la stratégie de communication de crise à ne pas être pris au dépourvu.
Un certain nombre de recommandations peuvent être faites :
·prévoir le système d’alerte ;
·mettre en place un système d’information interne rapide en cas d’urgence ;
·prévoir une cellule de crise pour coordonner l’opération et une salle spécifique avec le matériel nécessaire pour faciliter l’organisation ;
·essayer d’envisager tous les scénarios possibles ;
·organiser des exercices de stimulation qui seront précédés par des modules de formation expliquant les enjeux d’une telle procédure ;
·désigner les personnes habilitées à s’exprimer en cas de crise en fonction du type d’accident et de son importance, les entraîner à parler devant une caméra et répondre à la presse ;
·préparer des argumentaires sur la politique de l’entreprise en matière d’environnement et de sécurité ;
·faire l’inventaire de tous les supports de communication (rapport environnement, plan de site, cassettes vidéo, brochures…) ;
·faire des dossiers complets sur l’impact environnemental des produits et procédés utilisés par l’entreprise, une partie de ces dossiers pourra être établie par des experts extérieurs pour être plus crédible ;
·mettre en place un réseau d’information composé de journalistes ;
·établir des relations avec les élus car un partenariat peut être envisagé selon l’importance de la crise.
C-2) Pendant la crise :
La cellule de crise entre en action et coordonne les informations mais aussi les secours ; elle doit trouver la résolution technique du problème et gérer la communication interne et externe avec les différents publics et partenaires de l’entreprise.
En ce qui concerne la communication, un certains nombres de principes peuvent être énoncés :
·l’entreprise doit annoncer l’accident et ne doit pas attendre que l’information parvienne au public et au personnel par des voies détournées ; si elle ne le fait pas, elle sera accusée ultérieurement de dissimulation ;
·les familles des victimes, s’il y en a, doivent être informées en priorité ;
·l’organisation d’une conférence de presse et la diffusion d’un communiqué de presse doivent être prévues ;
·l’information diffusée aux journalistes doit être claire et faire preuve de transparence ;
·il faut une cohérence entre l’information diffusée à l’interne et l’externe ;
·l’information émise doit refléter le sens des responsabilités et la compétence de l’entreprise.
C-3) Après la crise :
L’entreprise doit communiquer sur les mesures qu’elle a prises pour résoudre le problème et faire en sorte qu’il ne se reproduise plus.
De plus, l’après crise est l’occasion pour l’entreprise de faire un bilan et d’en tirer des enseignements pour faire des modifications (contrôle sécurité, organisation…) ou mettre en place des outils de communication (plan environnement, charte environnement…). Il faut qu’elle mette en place une réelle politique de retour d’expérience pour éviter q’un incident similaire se produise.
Il faut souligner que les relations publiques jouent un rôle important à tous les niveaux de la communication de crise car l’un des objectifs principaux est d’instaurer des relations de confiance.
III)Actions de la communication environnementale aux niveaux des organismes environnementaux :
Introduction :
I)La communication environnementale
A)La spécificité de la communication environnementale
B)Les commandements de la communication environnementale
C)Les outils spécifiques pour crédibiliser une communication environnementale
C-1) La labellisation des produits
C-2) Les écobilans ou analyse de cycle de vie d’un produit
C-3) Les éco audits et les éco diagnostics
C-4) Le plan environnement
C-5) La carte environnement
C-6) Le rapport annuel environnement
C-7) Le règlement Européen éco audit
D)La formation pour mieux gérer l’environnement
D-1) La formation et l’éducation
D-2) Sensibilisation aux problèmes environnementaux
II)La communication environnementale et ses déclinaisons
A)Environnement et communication institutionnelle
A-1) Le mécénat
A-2) La mise en place d’une opération de mécénat concernant l’environnement
B)Environnement et communication interne
B-1) Les moyens d’action
C)Environnement et communication de crise
C-1) Avant la crise
C-2) Pendant la crise[1]
C-3) Après la crise
III)Actions de la communication environnementale au niveau des organismes environnementaux
A)La politique de la communication environnementale du ministère de l’environnement
A-1) Exemple
A-2) Les relations publique
B)La politique de la communication environnementale des collectivités territoriales
B-1) Exemple
B-2) Les relations publiques
C)La communication environnementale des associations et fondations
C-1) Exemple
D)La politique de la communication environnementale des entreprises
D-1) Exemple
Conclusion :
Introduction :
La gestion de l’environnement est aujourd’hui considérée de manière quasi unanime comme une nécessité, voire une priorité. Il n’est plus un gouvernement ou un élu, à quelque niveau que ce soit, qui n’ait un discours, sinon une action, en matière d’environnement ou d’écologie.
Au-delà des discours souvent démagogues, du militantisme parfois extrémiste et des ambitions politiques, une réelle prise de conscience s’est développée en quelques années à tous les échelons de la société : il est indispensable de préserver dès maintenant notre avenir en exploitant de manière raisonnée les ressources naturelles (faune, flore, minerais, eau…) afin de permettre un développement durable de notre société. L’enjeu est donc de taille : pouvoir vivre demain comme aujourd’hui sinon mieux.
Ainsi, le concept d’environnement apparaît toujours associés à une problématique. Celle-ci peut être des plus diverses (pollution, diminution du patrimoine génétique, ressources alimentaires, paysage…) mais montre toujours une interaction entre le milieu naturel et l’activité humaine.
Le développement durable s’agit d’un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Il associé un volet environnemental ou écologique, un volet économique et un autre social et culturel, indissociablement liés.
Le développement durable se décline sous la forme d’une analyse globale qui suppose résolues les contradictions entre développement, économie et protection de la nature.
Le développement durable véhicule un certains nombre d’aspects positifs, de réflexions autour de l’objet nature, des ressources, de protéger la nature et de réduire les pollutions, comme il s’interroge sur la situation des pays du sud, sur leur aptitude à intégrer ce développement durable à leur évolution économique en cours ou à venir, sur les relation Nord/Sud.
Le développement durable c’est, en principe et tout à la fois, modifier les modes de production, faire évoluer les pratiques de consommation, mais aussi pour chacun (du citoyen à l’industriel) adapter ses actes au quotidien afin de préserver la qualité et la diversité du cadre de vie, des ressources et de l’environnement.
Avec le développement durable, il s’agit en réalité de rechercher les moyens de concilier des intérêts parfois divergents qui sont la préservation de l’environnement envisagé sur le long terme, la satisfaction de besoins sociaux, souvent à court terme, et le réalisme économique.
Pour parvenir à un développement durable, la protection de l’environnement doit faire partie intégrante du processus de développement et ne peut être considérée isolément.
Désormais, six axes principaux caractérisent l’environnement : le développement durable, la consommation durable (responsabilité et responsabilisation des consommateurs), l’aménagement, les états de santé des écosystèmes et de la population et enfin la communication.
L’environnement fait l’objet d’enjeux politiques, économiques et sociaux, donc un domaine complexe en perpétuelle évolution. Les différents acteurs de la société se sont progressivement positionnés sur ce thème et ont voulu exprimer leurs résolutions et leurs actions, c’est là qu’intervient la communication environnementale qui s’articule autour des notions de consensus, de dialogue, de partenariat, de pédagogie et d’éthique.
La communication environnementale travaille sur l’image mais aussi sur le changement de comportement vis-à-vis de l’environnement ; elle doit s’efforcer d’établir des relations de confiance et s’appuie principalement sur les relations publiques au sens large.
Le rôle de la communication est, en général, de rendre les choses claires et accessibles, de permettre des appropriations et de favoriser les échanges qui ne vont pas toujours de soi.
La sensibilisation du public aux problèmes d’environnement a commencé avec les catastrophes écologiques provoquées par des activités industrielles : (accident pétrolier du Torrey Canyon, accident chimique de Seveso, accident nucléaire de Tchernobyl et la marée noire de l’Erika…)
Cette sensibilisation s’est renforcée et élargie avec les menaces, retransmises par les médias, de réchauffement de l’atmosphère, de pollution des eaux, de radioactivité, des aliments « OGM » et avec des catastrophes dont on se demande si elles sont vraiment naturelles : (tempêtes, inondations…).
L’objectif de ce mémoire, c’est d’essayer de mettre en évidence, les différents moyens de communication afin de sensibiliser au développement durable, en étalant le sujet au niveau des différentes institutions : ministères de l’environnement, des associations et fondations, et enfin des entreprises.
I)La communication environnementale :
La médiatisation croissante des problèmes environnementaux voit aller de pair les dégradations constatées de jour en jour sur l’environnement et le rôle toujours plus prégnant de la communication.
Le champ médiatique touche les instances politiques, la recherche, les entreprises, et bien sûr les consommateurs et citoyens.
A) la spécificité de la communication environnementale :
La communication s’adresse, en priorité, aux pouvoirs publics et à l’opinion publique ; pour être efficace, elle doit être fondée sur une politique de communication interne cohérente. Donc communiquer, convaincre, expliquer est aussi important que faire, produire réaliser.
Une politique de communication environnementale doit être basée sur es réels investissements et sur les notions de dialogue et d’information. Elle est indispensable dans les industries car elle permet de maîtriser le sentiment de crainte souvent lié à des dangers associés aux activités industrielles.
La communication environnementale touche la majorité des publics de l’entreprise : clientèle, personnel, autorités politiques et économiques, grand public et associations de protection de la nature.
Cependant la communication environnementale dispose de certaines caractéristiques et ou/ spécificités :
* La communication environnementale portant sur un produit est double car elle concerne les caractéristiques du produit mais ajoute la notion de protection de l’environnement,
* La communication environnementale est plus didactique, elle utilise plus de rédactionnels et de publi-reportages,
* Le thème de l’environnement permet une stratégie de mobilisation en communication interne et d’image en communication externe,
* Une bonne politique de communication environnementale se doit de mener, de pair, l’interne et l’externe.
La gestion de la communication sur l’environnement s’inscrit nécessairement dans l’avenir. C’est là une des caractéristiques essentielles de la communication sur l’environnement.
Le schéma directeur de communication environnementale est très classique :
L’état de l’opinion
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Le rappel de l’objectif stratégique
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La caractérisation de la cible
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Les messages et les moyens
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L’évaluation des actions
B) Les commandements de la communication environnementale :
* La communication environnementale doit tenir compte de la complexité de l’environnement, notamment de la multiplicité des acteurs, de leurs statuts et des paramètres ressources qui décrivent et font fonctionner les écosystèmes humains.
* L’individu est l’élément indispensable de la communication environnementale. Il intervient par sa diversité comportementale et culturelle. Les modifications sociales s’effacent au profit des identités culturelles qui relient chaque individu à son environnement local.
* La communication environnementale cherche à impliquer l’individu, elle s’appuie sur une communication de proximité qui peut aller jusqu’ une communication porte à porte. Elle fait donc appel aux concepts de dialogue, de participation, d’interactivité et de partenariat.
* la finalité et l’évaluation de la communication environnementale s’établissent en fonction de changement durable du comportement des citoyens. Le phénomène d’individuation des sociétés modernes isole chaque individu de ses références et de son appartenance à des groupes sociaux et explique que son comportement soit devenu décisif dans la protection de l’environnement.
* Le temps constitue une ressource essentielle de la communication environnementale. La recherche de l’adhésion d’un nouveau comportement des individus par rapport à l’environnement implique que ceux-ci aient le temps d’évoluer. L’unité de temps se compte en années, la mémoire joue un rôle important : c’est un lien entre le passé, le présent et le futur. L’événementiel dans la communication environnementale n’a de sens que s’il est incorporé dans une stratégie à long terme comme une relance au sein de processus continus.
* La communication interne conditionne la communication environnementale. L’entreprise, les structures institutionnelles doivent s’assurer que l’encadrement et les salariés se sentent concernés par l’environnement pour éviter de discréditer leur politique de communication environnementale auprès du monde associatif et des médias. La protection de l’environnement implique une modification du comportement des citoyens mais aussi des entreprises et le management environnemental apporte une réponse conceptuelle et méthodologique.
* Les éco-outils basés sur le volontariat constituent le champ technologique de la communication environnementale. Issu de la recherche d’un éco_label européen, ils répondent à l’incapacité pour l’Union européenne faire respecter des conditions identiques d’application des réglementations. Pour l’industriel respectueux des réglementation européennes, les éco-outils peuvent représenter un plus pour son image de marque. Le respect des lois de la concurrence explique que les éco-outils s’orientent progressivement vers une normalisation. De plus, les éco-outils, répondent au développement de l’individuation et apporte à chaque partenaire une référence, une garantie sur la qualité de ses produits et de ses prestations.
* La communication environnementale amène une restructuration du fonctionnement des sociétés en réseaux interactifs qui substituent aux structures pyramidales hiérarchisées. Les nouvelles lois environnementales mettent en exergue la responsabilité des décisionnaires d’informer, mais aussi de créer une structure de recherche de consensus pour optimiser les relations et les objectifs des acteurs, quitte à modifier ou moduler leurs positionnements.
* Le rôle du monde de l’éducation est systématiquement mis en avant dans la communication environnementale. C’est par l’éducation que se formeront les comportements des citoyens de demain. L’éducation est un champ privilégie pour la communication environnementale.
* Au fur et à mesure que l’homme accède à la complexité, il perd la possibilité d’évaluer la station et ne peut répondre à ce problème qu’en faisant référence à l’éthique. Cette dernière permet aux acteurs de l’environnement de combiner le fonctionnement local de l’environnement et la stabilité de l’environnement planétaire. Faire des petits gestes pour l’environnement procède d’une éthique et d’une solidarité mondiale. Eco-citoyenneté, environnement, développement durable, consommation durable et entreprise citoyennes constituent les bases d’une nouvelles éthique qui encadre et finalise la communication environnementale.
C) Les outils spécifiques pour crédibiliser une communication environnementale :
Les consommateurs demandent une définition claire des produits ayant un impact environnemental minimum et une information objective qui autorise un choix raisonné. Les industriels, quant à eux, veulent des règles claires et applicables à tous les professionnels, pour permettre une concurrence saine et loyale assurant la libre entreprise.
La mise en place d’une politique de transparence et d’information sur les investissements et les stratégies liées à la protection de l’environnement est nécessaire, aussi bien à l’interne qu’à l’externe. La transparence et la nécessité de fonder la communication environnementale sur des réelles actions de l’entreprise ne sont pas toujours faciles étant donné l’évolution rapide des contraintes juridiques, l’ampleur des investissements financiers nécessaires et les attentes de l’opinion publique.
Pour permettre en place leur stratégie environnementale et crédibiliser leur communication environnementale, les responsables ont, à leur disposition, différents moyens et éco-outils qui sont :
C-1) La labellisation des produits :
La labellisation permet de faire ressortir les qualités « écologique » du produit. Un label peut permettre de démontrer que l’entreprise tient ses promesses en faisant des produits moins nocifs pour l’environnement. De plus si l’entreprise a une politique de communication produit axée sur le thème de l’environnement, le label rassure les consommateurs et confirme les différents message émis sur la qualité du produit et son impact minimum sur l’environnement. Le label apporte une certaine crédibilité et favorise le respect des lois de concurrence.
Sous la pression des industriels et des consommateurs, un effort particulier porte donc actuellement sur la normalisation.
Le produit labellisé est un éco-produit. La notion d’éco-produit correspond à la recherche de la maîtrise des interactions d’un produit avec l’environnement à tous les stades de son cycle de vie. L’élaboration d’un éco-produit s’appuie essentiellement sur les secteurs industriels pour contrôler à la source les impacts des activités industrielles et humaines sur l’environnement.
C-2) Les éco-bilans ou analyses du cycle de vie d’un produit :
Le terme éco-bilan désigne actuellement l’analyse de cycle de vie d’un produit, qui est divisé schématiquement en cinq étapes : extraction des matières premières, production, distribution, consommation et élimination.
L’éco-bilan caractérise l’impact d’une activité industrielle sur l’environnement à un moment donné. Il dresse un inventaire analytique de l’impact sur l’environnement du produit aux différents stades de son cycle de vie et fait apparaître les points forts et les points faibles en ce qui concerne les pertes de matière et d’énergie.
De plus, l’éco-bilan permet de mettre en évidence les éventuelles faiblesses des produits, puis de les corriger, pour pouvoir valider leur conformité au cahier des charges du processus d’éco-labellisation de la marque « NF environnement ».
L’éco-bilan met également en relief les points forts et peut devenir alors un support de communication.
C-3) Les éco-audits et les éco-diagnostics :
L’audit d’environnement, ou éco-audit, est un outil de gestion destiné évaluer les performances d’un dispositif environnement mis en place par une entreprise. Il s’agit notamment d’examiner l’organisation, les systèmes de gestion et les équipements, afin de contrôler régulièrement le respect des politiques établies et des réglementations en vigueur.
D’autre part, l’audit permet de connaître parfaitement les atouts et handicaps de l’entreprise en matière d’environnement et donc de pallier aux imprévus qui peuvent avoir des conséquences très lourdes au niveau de l’image de l’entreprise.
C-4) Le plan environnement :
Les plans environnement, de portée souvent générale, sont proposés par des collectivités territoriales (municipalité, département, région), des ministères, voire par des entreprises. A partir d’un diagnostic des problèmes d’environnement, ils proposent les grandes lignes d’un programme d’action pour ces organisations.
Les grands points technique abordés sont en général : la gestion des déchets, la lutte contre le bruit, les moyens de transport, le réaménagement du paysage. Un autre aspect important de ces plans est l’information des populations sur les moyens de préserver simplement l’environnement.
En matière de communication environnementale, ce plan est un véritable outil de communication, ses grands axes sont publiés puis diffusés aux différents publics de l’entreprise : presse, partenaires économiques et professionnels, autorités administratives et politiques, salariés…
C-5) La charte environnement :
La charte environnement a un rôle important pour la communication institutionnelle. Elle affirme la culture de l’entreprise et ses valeurs fondamentales. De plus, elle contient les lignes directrices de la politique de l’entreprise.
C-6) Le rapport annuel environnement :
La publication annuelle d’un rapport sur l’environnement permet à l’entreprise de rendre crédible sa politique de communication environnementale. En effet, elle y expose ses différentes actions pour la protection de l’environnement et évalue ses résultats en la matière.
C-7) Le règlement européen éco-audit :
L’adoption de ce système de management environnemental est volontaire.
La normalisation européenne basée sur des démarches volontaristes permet de créer un « différentiel environnement » pour les fabricants des produits plus respectueux de l’environnement. Elle est donc mieux acceptée par les entreprises qui les considèrent moins anti-concurrentielles que les réglementations. Les éco-outils basés sur des démarches volontaristes semblent apporter une réponse aux problématiques conjointes de l’environnement et du marché.
D) La formation pour mieux gérer l’environnement :
L’éducation est un investissement dans le futur. Un projet de développement durable devrait prévoir l’éducation et la formation. L’éducation devrait viser une alphabétisation écologique, c’est-à-dire la capacité pour une personne d’intégrer les dimensions environnementales relatives à toute activité humaine dans le processus de décision au niveau individuel et collectif. L’alphabétisation écologique suppose des capacités de compréhension, de critique, d’action.
D-1) La formation et l’éducation :
Une des priorités pour permettre en application les principes du développement durable est bien sûr l’éducation : il faut forger une conscience écocitoyenne, c’est-à-dire faire émerger des femmes et des hommes qui ont à la fois la volonté d’être acteurs et celle de s’informer sur les enjeux et les pratiques, pour pouvoir se comporter de façon responsable par rapport à leur environnement. Car nous ne pourrons faire évoluer la situation actuelle sans une pleine adhésion et une forte mobilisation de la société.
On objecte souvent que la complexité des problèmes rend difficile cette éducation à l’environnement et au développement durable.
Cependant, les écocitoyens n’auront pas besoin de rentrer dans les arcanes des débats scientifiques les plus pointus pour se déterminer.
D’autant qu’il y a suffisamment de compétences scientifiques et pédagogiques, que ce soit parmi les enseignants, les ingénieurs ou les chercheurs, pour que toutes les connaissances, même les plus techniques, soient présentées de manière compréhensible et permettent un vrai débat. Mais cette éducation et cette information auxquelles chaque citoyen a droit, doivent être encouragées par les pouvoirs économiques et politiques.
D-2) Sensibilisation aux problèmes environnementaux :
L’éducation à l’environnement n’est pas une discipline en soi mais relève de plusieurs domaines qui donnent chacun leur éclairage, leur solution face au problème environnemental posé. Ainsi les élèves intègrent des connaissances théoriques et pratiques au fur et à mesure qu’ils les exploitent. Le contexte qui entoure cette prise de connaissance, puis les actions en découlant, amènent à des contacts extérieurs à l’école : la famille, la mairie, des experts, des entreprises, la région, les médias. Cela constitue un acte d’apprentissage en prise directe avec la vie réelle de la société et la responsabilisation des jeunes devant des projets, des réalisations, et face à des interlocuteurs, des partenaires. C’est une ouverture à l’échelon individuel et social d’une part, et à l’échelon local, régional, national, mondial d’autre part.
Cette ouverture rencontre des contraintes : cloisonnement des disciplines, charges horaires, réticences de divers natures, mais il faut les dépasser, car l’éducation à l’environnement c’est aussi une éducation par l’environnement, c’est une pédagogie de fond et de forme. Les disciplines doivent être au service de projets transversaux, motivants, ouverts sur le monde extérieur.
Le rôle de l’école est essentiel pour faire prendre conscience très tôt de l’enjeu qu’est l’environnement.
Les objectifs en sont de faire comprendre aux élèves les relations complexes de l’homme et de son milieu (géographique, économique, culturel, historique, biologique…), et de s’appuyer sur l’intérêt de la protection de l’environnement pour susciter un processus pédagogique engendrant chez les élèves, dynamisme, sens de responsabilités, initiatives, dans la résolution de problèmes réels liés à l’environnement.
II)La communication environnementale et ses déclinaisons :
A)Environnement et communication institutionnelle :
Il s’agit de communiquer sur des valeurs, la personnalité de l’entreprise ou de l’organisme concerné (collectivités territoriales, associations, fondations…). Son but est de construire l’image la plus positive possible mais aussi de créer un climat de confiance auprès des différents publics.
C’est un thème universel qui ne laisse personne indifférent, il touche toutes les couches de la population. C’est un thème que l’on peut qualifier de moderne car l’environnement fait appel au concept de nouvelles technologies propres. C’est un thème politique juridique, social mais aussi industriel, que certain qualifient de fédérateur. Il véhicule des valeurs bien spécifiques : les notions de naturel, d’authenticité, de solidarité, de proximité, de dialogue. C’est une valeur qui nous projette dans le futur, dans l’avenir. L’environnement évoque aussi la confiance, la responsabilité de chacun.
La communication environnementale met en valeur l’identité, la culture de l’entreprise ou de l’organisme concerné, elle sert de révélateur pour ses savoir-faire et ses valeurs. Cette communication doit être menée bien à l’interne qu’à l’externe.
Cette communication doit s’envisager sur le long terme car les concepts d’image, de confiance et d’identification demandent du temps. Une bonne image a un rôle interne de cohésion et d’identification et permet , à l’externe, d’établir des relations de confiance avec ses différents publics et partenaires, de se différencier des concurrents et de mieux s’insérer dans le tissu social, notamment par des actions de mécénat. En environnement, pour atteindre ces objectifs, la notion de transparence est importante, que ce soit à l’interne ou à l’externe. Une information claire et régulière par différents supports est indispensable. Cette volonté de transparence et d’information peut être soulignée par la publication des résultats et d’actions de l’entreprise ou de l’organisme en matière de protection de l’environnement. D’autres moyens existent : la création de chartes, de plans, de rapports environnement et l’utilisation des outils de communication interne.
A travers la communication institutionnelle, l’entreprise, l’association, les pouvoirs publics ou la collectivité territoriale fondent leur crédibilité et leur légitimité. Différents moyens sont à leur disposition : la communication interne, les relations publiques et les relations presse, le mécénat et la publicité.
A-1) Le mécénat :
Les actions de mécénat peuvent prendre différentes formes : l’attribution des bourses, l’organisation d’expositions, des actions de terrain, mettre en place une opération de produits-partages, des aides à des associations locales, un soutien technologique ou l’apport d’un savoir-faire, des opérations pédagogiques…
Le mécénat est donc une démarche sociale, son objectif est institutionnel.
Une opération de mécénat passe souvent par un partenariat entre l’entreprise et une entité qui peut être une association, une ONG ou une fondation.
Le mécénat en environnement présente un certain nombre de caractéristiques qui rejoignent celles de la communication environnementale en général :
·C’est un thème qui peut toucher tous les publics de l’entreprise, tout le monde se sent concerné par la protection de l’environnement ;
·C’est un thème qui peut être décliné de différentes manières et s’adapter à des différents publics et secteurs d’activité ; en effet, le choix du projet mais aussi le type de communication choisi peut être plus ou moins scientifique ou grand public, local ou national, voire international ;
·Les opérations de mécénat en environnement permettent souvent une communication locale dite de proximité importante : ce peut être l’occasion pour l’entreprise de s’insérer localement dans le tissu social, de valoriser son image et de créer un climat plus favorable autour, par exemple, un site industriel ;
·Ce mécénat a un impact souvent plus important quand l’entreprise s’implique vraiment et ce ne se contente pas de donner un financement ; en effet, l’environnement est souvent associé à l’idée que tout le monde peut et doit faire un geste pour le préserver ;
·Il s’inscrit dans la durée et permet donc une communication avant, pendant et après l’opération : en effet, il s’agit de montrer l’évolution du projet, ses différentes étapes et ses résultats ;
·Une opération de mécénat environnemental ne suffit pas pour acquérir une image verte, elle doit s’accompagner d’un réel engagement de l’entreprise (collecte sélective au sein de l’entreprise de certains déchets comme le papier et les cartouches d’encres de photocopieurs ou de d’imprimantes, lutte contre le gaspillage, mise en place de procédés de dépollution…), sous peine de créer un décalage entre la réalité et l’image que l’on veut donner.
A-2) La mise en place d’une opération de mécénat concernant l’environnement :
Le choix d’un projet de mécénat en environnement tient compte principalement de deux paramètres : la contribution à l’image de l’entité ou organisme qui veut le mettre en place et la contribution à la cohésion interne.
On peut retenir cinq étapes générales pour établir une opération de mécénat :
·Mesurer les attentes des publics internes et externes ;
·Evaluer les projets possibles et choisir l’opération ;
·Mettre en place une communication interne avant, pendant et après ;
·Mettre en place la communication externe ;
·Effectuer un bilan.
B)Environnement et communication interne :
Toute communication interne doit être menée de pair avec la communication externe. En effet, les deux images sont interdépendantes.
Toutes les informations doivent être diffusées à l’interne avant l’externe. L’adhésion du personnel et son implication sont indispensables pour asseoir l’image de l’entreprise, de l’association, de la fondation ou de la collectivité territoriale.
Dans les entreprises industrielles, le thème de l’environnement est très fédérateur pour le personnel car il est souvent couplé aux concepts de qualité et de sûreté. La participation active permet d’accroître la cohésion sociale et le sentiment d’appartenance. Pour être crédible à l’interne, l’entreprise ou toute autre structure doit prouver que c’est un engagement durable par des actions concrètes et régulières.
B-1) Les moyens d’action :
Il existe différents moyens et supports pour mettre en place une communication interne sur le thème de l’environnement : le journal ou la lettre interne ; une revue entièrement consacrée à l’environnement ; des outils spécifiques comme le plan environnement, la charte environnement et le rapport annuel environnement ; l’affichage ; la boite à idées, l’organisation des réunions participatives et la formation.
Différents types de formations sont adaptés : stages, séminaires, réunions, conférences. un autre aspect est important : le transfert d’expérience. Ce concept doit être inculqué dans la formation, il s’appuie sur la volonté de travailler en équipe. Il ne faut pas oublier que l’environnement est un domaine complexe nécessitant une approche globale et une multidisciplinarité qu’un seul individu ne peut maîtriser.
C)Environnement et communication de crise :
On parle souvent de communication de crise pour les entreprises. Mais celle-ci peut s’appliquer aux collectivités territoriales confrontées à un cas extrême de pollution.
Pour gérer une crise il faut avoir prévu une organisation, car bien gérer une crise , ou du moins bien s’y préparer et le faire savoir, c’est démontrer son savoir-faire (organisation, techniques, hommes…) et son sens des responsabilités. De nombreuses crises industrielles sont causées par des accidents ou incidents sur les lieux de production, qui ont un fort impact sur l’environnement.
L’objectif d’une communication de crise est d’enrayer cette dynamique et d’en atténuer les effets.
C-1) Avant la crise :
La première étape permet de prendre des mesures pour améliorer la sécurité et prévenir les accidents. Il s’agit, en quelque sorte, de faire un audit de risques et d’entreprendre les modifications nécessaires.
La deuxième étape consiste à prévoir la stratégie de communication de crise à ne pas être pris au dépourvu.
Un certain nombre de recommandations peuvent être faites :
·prévoir le système d’alerte ;
·mettre en place un système d’information interne rapide en cas d’urgence ;
·prévoir une cellule de crise pour coordonner l’opération et une salle spécifique avec le matériel nécessaire pour faciliter l’organisation ;
·essayer d’envisager tous les scénarios possibles ;
·organiser des exercices de stimulation qui seront précédés par des modules de formation expliquant les enjeux d’une telle procédure ;
·désigner les personnes habilitées à s’exprimer en cas de crise en fonction du type d’accident et de son importance, les entraîner à parler devant une caméra et répondre à la presse ;
·préparer des argumentaires sur la politique de l’entreprise en matière d’environnement et de sécurité ;
·faire l’inventaire de tous les supports de communication (rapport environnement, plan de site, cassettes vidéo, brochures…) ;
·faire des dossiers complets sur l’impact environnemental des produits et procédés utilisés par l’entreprise, une partie de ces dossiers pourra être établie par des experts extérieurs pour être plus crédible ;
·mettre en place un réseau d’information composé de journalistes ;
·établir des relations avec les élus car un partenariat peut être envisagé selon l’importance de la crise.
C-2) Pendant la crise :
La cellule de crise entre en action et coordonne les informations mais aussi les secours ; elle doit trouver la résolution technique du problème et gérer la communication interne et externe avec les différents publics et partenaires de l’entreprise.
En ce qui concerne la communication, un certains nombres de principes peuvent être énoncés :
·l’entreprise doit annoncer l’accident et ne doit pas attendre que l’information parvienne au public et au personnel par des voies détournées ; si elle ne le fait pas, elle sera accusée ultérieurement de dissimulation ;
·les familles des victimes, s’il y en a, doivent être informées en priorité ;
·l’organisation d’une conférence de presse et la diffusion d’un communiqué de presse doivent être prévues ;
·l’information diffusée aux journalistes doit être claire et faire preuve de transparence ;
·il faut une cohérence entre l’information diffusée à l’interne et l’externe ;
·l’information émise doit refléter le sens des responsabilités et la compétence de l’entreprise.
C-3) Après la crise :
L’entreprise doit communiquer sur les mesures qu’elle a prises pour résoudre le problème et faire en sorte qu’il ne se reproduise plus.
De plus, l’après crise est l’occasion pour l’entreprise de faire un bilan et d’en tirer des enseignements pour faire des modifications (contrôle sécurité, organisation…) ou mettre en place des outils de communication (plan environnement, charte environnement…). Il faut qu’elle mette en place une réelle politique de retour d’expérience pour éviter q’un incident similaire se produise.
Il faut souligner que les relations publiques jouent un rôle important à tous les niveaux de la communication de crise car l’un des objectifs principaux est d’instaurer des relations de confiance.
III)Actions de la communication environnementale aux niveaux des organismes environnementaux :
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